L’EMIA des origines à nos jours
Les origines de l'école

- En juillet 1945, l’école militaire interarmes rejoint la lande Bretonne et le camp de Coëtquidan, devenant « l’école unique pour une armée unie », chère au Maréchal de Lattre de Tassigny. Dans cette nouvelle école, les officiers semi-directs et les officiers directs sont formés dans le même cadre et suivent les mêmes cours.
- En 1947, l’école prend l’appellation d’école spéciale militaire interarmes (ESMIA). Le drapeau adopté est celui de Saint-Cyr ; celui de l’EMIA est déposé au musée du souvenir.
- En 1951, la formation est à nouveau dissociée : l’école compte alors un bataillon semi-direct et deux bataillons directs.
- En 1961, le général de Gaulle décide de scinder l’ESMIA en deux écoles distinctes : L’EMIA pour former les officiers de recrutement interne et l’ESM pour former les officiers d’origine directe. L’EMIA reprend la devise de Saint-Maixent :
« Le travail pour loi, l’honneur comme guide »
Le recrutement
Jusqu'en 1986 les élèves de l’école sont recrutés sur concours au terme d’une année passée au peloton préparatoire de l’école militaire de Strasbourg. Ils sont répartis en deux brigades qui constituent l’unité de base pour l’instruction. Leur scolarité dure un an, régie par trois grandes directions :
- la direction de l’instruction militaire ;
- la direction de l’enseignement général ;
- la direction de l’entraînement physique militaire.
Sur décision du ministre de la défense, la formation est modifiée en 1986. La réforme porte sur cinq points :
- la suppression de l’école de Strasbourg ;
- la durée de la scolarité portée à deux ans ;
- l’augmentation de l’ancienneté requise pour présenter le concours ;
- l’ouverture du concours aux officiers de réserve en situation d’activité ;
- l’attribution du diplôme de l’EMIA.
Depuis ce temps, les élèves officiers d’active de la 2ème brigade et les sous-lieutenants de la 1ère brigade se côtoient pendant un an ce qui permet de faire vivre les traditions en créant une continuité entre les promotions.